Accueil.
septembre 22, 2008L’histoire de l’Empire grec de Trébizonde.
septembre 19, 2008En 1185, l’Empereur byzantin Andronic Ier Comnène est renversé par son favori Isaac II. Deux de ses petits-fils, Alexis et David, s’enfuient à Trébizonde. La ville accueille ces deux descendants impériaux. Alexis et David instaurent leur pouvoir sur toute cette région séparée du reste de l’Empire byzantin par le sultanat turc seldjoukide de Konya (Iconium, qui plus tard sera partiellement puis totalement occupé par les Ottomans en 1475).
En 1204, les Croisés de la quatrième croisade prennent et pillent Constantinople. A Trébizonde, Alexis est alors proclamé par ses soldats Alexis Ier Grand Comnène, « Empereur des Romains ». Il entreprend aussitôt avec son frère David Ier des campagnes pour étendre son territoire. Au cours d’une courte phase, David fait des conquêtes vers l’ouest et le sud aux dépens du sultanat seljoukide. Mais David perd la vie au cours de ces campagnes, et après sa défaite, son frère Alexis réussit à contenir les Seldjoukides et à conserver ses anciennes possessions. Il se tourne vers la mer. Il se met à construire une flotte, reconquiert les côtes de Crimée perdues par l’Empire de Nicée et conquiert la région de l’embouchure du Dniepr.
Après que l’Empire de Nicée a repris Constantinople aux Croisées en 1261, Jean II de Trébizonde (120-1298) abandonne le titre d’Empereur des Romains, reconnaissant que ce titre ne revient qu’au seul Empereur de Byzance, et prend celui d’Empereur d’Anatolie et des pays d’outre-mer.
L’Etat résiste aux convoitises de ses voisins, grâce à sa situation privilégiée à l’extrimité occidentale de la route de la soie. En 1315 les Génois y établissent un comptoir, assurant une certaine prospérité à Trébizonde, dont l’influence s’étend alors à toute la mer noire, autour de laquelle les Génois multiplient les comptoirs.
Au milieu du XIVe siècle, Trébizonde a à souffrir d’une agitation politique et sociale comparable à celle qui sévit à Byzance même, mais l’Empire et la dynastie y survivent: les Grands Comnènes ne sont jamais hassés ni remplacé, et l’Empire conserve un caractère byzantin indiscutable.
Le lien principal qui unit les Grecs de Trébizonde à Constantinople est d’ordre surtout religieux car l’Eglise de Trébizonde a toujours accepté de bon gré son rattachement au patriarcat de Constantinople. On peut encore voir aujourd’hui dans la montagne, au dessus de la ville, les ruines du monastère de Sumela, le « mont Athos » pontique.Monastère de Sumela.
Le Sultan Bayezid Ier envisageait de s’emparer de l’Empire de Trébizonde, mais l’attaque de Tamerlan contre les Ottomans, vaincus à la bataille d’Ankara en 1402 et les conflits de succession qui opposent les successeurs de Bayezid donnent à l’Empire pontique un sursis de plusieurs décénnies.
En 1429, Jean IV Kaloyannis s’empare du trône en faisant assassiner son père Alexis IV et résiste victorieusement aux assauts de ses voisins, dont en particulier l’assaut que mène, en 1442, le Sultan turc Mourad II. La prise de Constantinople par le Sultan Ottoman Mehmed II le 29 mai 1453 met fin à l’Empire byzantin, dont une partie des habitants se réfugie à Trébizonde.
En 1456, le gouverneur ottoman d’Amaseia attaque Trébizonde: il ne parvient pas à entrer dans la ville, mais fait un grand nombre de prisonniers et exige de l’empereur une lourde rançon et un lourd tribut.
Jean IV tente alors de s’allier au Khan des Turcomans du « Mouton Blanc » Uzun Hasan, auquel il donne sa fille en mariage. En échange, le Khan s’engage à défendre personnellement Trébzonde avec tous ses hommes et toutes ses ressources.
A sa mort, en 1458, son frère David II lui succède et prend immédiatement contact avec le duc de Bourgogne Philippe le Bon et le pape Pie II. En vain: en juin 1461, une armée ottomane Sinope et ravage tout le pays pontique; devant les forces déployées par son adversaire Mehmed II, David II capitule le 15 août 1461.
Une partie de la noblesse de Trébizonde parvient à se faire une place dans la nouvelle Istanbul, s’intégrant aux Phanariotes; une autre partie se réfugie dans les principautés roumaines de Moldavie et de Valachie. Le peuple pontique, lui, survit sur place, soit comme minorité grecque orthodoxe au sein de l’empire ottoman, soit en se convertissant à l’islam et en devenant turc pour ne plus payer l’impôt sur les non-musulmans.
Reconnaissance.
septembre 15, 2008
Le Saint Protecteur de l’Ordre.
septembre 15, 2008
L’Empire grec de Trébizonde.
septembre 15, 2008
De l’établissement de l’Empire latin de Constantinople en 1204 à la prise de Trébizonde par Mehmet II en 1461, l’Empire grec de Trébizonde a été un état successeur de l’Empire byzantin, centré autour de l’actuelle Trabzon, à l’est de l’Anatolie, sur le littoral de la mer noire.
Les Empereurs de Trébizonde.
septembre 15, 2008
- 1204-1222: Alexis Ier Comnène dit le Grand (1204-1214: David Ier Comnène dit le Grand est coempereur)
- 1222-1235: Andronic Ier Gidos de Trébizonde
- 1235-1238: Jean Ier Mégas Comnène Axouch
- 1238-1263: Manuel Ier de Trébizonde
- 1263-1267: Andronic II de Trébizonde
- 1267-1280: Georges Ier de Trébizonde
- 1280-1297: Jean II Comnène
- 1297-1330: Alexis II Comnène
- 1330-1332: Andronic III Mégas Comnène
- 1332-1332: Manuel II de Trébizonde
- 1332-1340: Basile Ier de Tréizonde
- 1340-1341: Irène de Trébizonde, Impératrice
- 1341-1341: Michel de Trébizonde
- 1341-1342: Anne Anachoutlou Megale Komnène, Impératrice
- 1342-1344: Jean III de Trébizonde
- 1344-1349: Michel de Trébizonde
- 1349-1390: Alexis III de Trébizonde
- 1390-1412: Manuel III Comnène
- 1412-1429: Alexis IV de Trébizonde
- 1429-1458: Jean IV Grand Comnène
- 1458-1458: Alexis V Grand Comnène
- 1458-1461: David II Comnène (dernier empereur de Trébizonde)
Le décret de Succession.
septembre 15, 2008DECRETO DE SUCESION
Artículo 1°
En caso de imposibilidad física que no me permita atender debidamente las funciones de Gran Maestre o a causa de mi fallecimiento, asumirá, de inmediato, este puesto mi hija primogénita la princesa Da MARIA EUGENIA ISABEL LASCARIS COMNENO MONROY como Gran Dama Suprema de la misma.
Artículo 2°
AI propio tiempo asumirá su Lugartenencia General mi segunda hija la princesa Da HELENA ISABEL IRENE LASCARIS COMNENO MONROY, cumpliendo así la condici6n establecida en el Apartado b) de la Constitucl6n Segunda.
Artículo 3°
En el momento en que mi sucesora en el Gran Maestrazgo, por imposibilidad o muerte, no pudiera continuar en su puesto, este Gran Maestrazgo sería asumido por mi segunda hija la princesa Da Helena Isabel Irene, que hasta ahora desempeñaba el cargo de Lugarteniente General.
Artículo 4°
En el supuesto de que esta última no pudiera asumir el puesto o falleciera, sería Gran Maestre Supremo el hijo mayor varón de mi primera hija la princesa Da Maria Eugenia Isabel si reuniera las siguientes condiciones
a) Mayor de 18 años
b) Haber gestionado que el apellido Láscaris sea incorporado a su nombre
en primer lugar, es decir, que sus descendientes siempre puedan denominarse
Láscaris y puedan continuar siendo miembros de la Casa Láscaris Comneno.
Artículo 5°
Si este varón no existiera, pasaría al primogénito y varón de mi segunda hija
Da Helena Isabel Irene siempre que cumpliera las condiciones señaladas en los apartados
a) y b) del artículo anterior.
Artículo 6°
Si no existiera ninguno de estos varones podría pasar a las hijas de ambas
siguiendo el mismo orden y condiciones.
Artículo 7°
Si no tuvieran descendencia ninguna ambas princesas citadas anteriormente,
determinaría la sucesión en el Gran Maestrazgo el Alto Protector de la Orden o Jefe de la
Casa Imperial y Real de los Láscaris Comnenos
Dado en Madrid, a veinticuatro de junio del año 2001 del Nacimiento del Salvador y 7509 de la Era de Constantinopla.
Le Grand Maître.
septembre 14, 2008La croix de l’Ordre.
septembre 14, 2008Photos.
septembre 14, 2008